La première fois que j’ai vu Leïla Martial live, c’était lors du Gaume Jazz Festival. Ce moment restera à tout jamais marqué dans ma mémoire. Tout d’abord parce que dès les premières notes, je suis restée en pamoison devant cette chanteuse tellement libre, sans aucune barrière, qui « joue » de la musique avec ses musiciens sans aucun filet ! Sa voix, son corps, ses respirations ne formaient plus qu’un, et elle nous a emporté en quelques minutes. Et puis, tout d’un coup le ciel s’est mis à gronder et à s’assombrir. Inutile de préciser que son concert se passait en extérieur ! La pluie est apparue et nous restions tous là, comme un seul homme. Et puis les éléments ont commencé à se déchaîner, la pluie est devenue d’une violence incroyable et une espèce de mini tornade s’est formée autours de nous. Et alors que nous étions tous restés scotchés à leur musique, ils ont soudainement été obligé de tout arrêter net, en plein milieu d’un morceau pour protéger leurs instruments.
Mais ce qu’il m’en reste, outre ce ciel qui s’est emporté au-dessus de nos têtes, c’est une rencontre incroyable avec cette chanteuse venue d’une autre planète !
Comentarios